Freiburg i/B 10 mars 1900
5 Mozartstrasse
Cher Monsieur
Je vous remercie beaucoup de votre lettre. Comme vous et Mr. Hayashi êtes convaincus que le vase chinois est une merveille, je le suis autant ; et je vous prie de vouloir bien le garder pour nous. Je n’ai jamais eu à me plaindre pour avoir suivi vos bons conseils. J’espère qu’il nous sera possible de venir à Paris pour quelques jours au commencement du [sic] mai. Je n’ai pas besoin de vous assurer, combien nous sommes curieux de voir vos bronzes. S’il y en a qui vous semblent trop « modestes » pour les amateurs parisiens, je vous prie de les mettre à part pour nous. Nous serions très contents si nous pouvions enfin attraper un bronze d’une beauté parfaite.
Avec tous
mes regards pour vous et Mrs. vos frères, je reste, cher Monsieur, comme
toujours
votre dévoué
E Grosse
Votre neveu commence maintenant à faire de la conversation allemande. Dans quelques semaines il s’en tirera d’une manière assez satisfaisante. Dernièrement j’ai été très content de ses progrès.